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La dissuasion nucléaire : un pari sur la peur et la chance ?
La dissuasion nucléaire : un pari sur la peur et la chance ?

jeu. 06 mars

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Entrée libre sur réservation

La dissuasion nucléaire : un pari sur la peur et la chance ?

Benoît PELOPIDAS | Titulaire de la chaire d'excellence en études de sécurité à Sciences Po

Heure et lieu

06 mars 2025, 19:00

Entrée libre sur réservation, 72 Av. Félix Faure, 75015 Paris, France

À propos de l'événement

La prolifération des armes nucléaires est perçue avec une certaine fatalité. Dans ce contexte, peu de débats interrogent la politique française, et encore moins ses trois postulats de base : la dissuasion nucléaire est efficace, sûre, contrôlée, et sous la seule responsabilité morale et politique du chef de l’Etat.  Mais est-ce bien le cas ? Actant du fait qu’en démocratie, il est crucial que les choix nucléaires s’appuient sur la discussion publique d’alternatives cohérentes, Benoit Pélopidas réévalue ces postulats à l’aide d’un travail d’archive global et minutieux, qui lui permet d’explorer les limites des savoirs existants, et de proposer des outils pour ne pas céder à la confiance excessive dans les discours d’autorité.

Benoit Pélopidas est le fondateur du programme d'étude des savoirs nucléaires (Nuclear Knowledges), anciennement chaire d'excellence en études de sécurité à Sciences Po (CERI). Il est également chercheur affilié au centre pour la sécurité internationale et la coopération (CISAC) à l'Université Stanford. Sa recherche lui a valu quatre prix internationaux. En 2017, il a obtenu un ERC Starting Grant (1.5 million d'euros sur 5 ans) pour étudier les choix nucléaires militaires avec une équipe interdisciplinaire, ainsi qu'une ANR jeune chercheur sur la vulnérabilité politique à l'âge nucléaire. Il se consacre à l'étude de la construction des savoirs au sujet des armes nucléaires, leurs fondements institutionnels, conceptuels, imaginaires et mémoriels. Cela passe par une redéfinition de la vulnérabilité nucléaire dans ses dimensions matérielles, mais aussi épistémique et politique. À ce titre, il coordonne une équipe de 13 chercheurs internationaux qui écrit la première histoire globale de la crise nucléaire la plus dangereuse : la crise dites ‘’des missiles de Cuba’’ à partir de nouvelles questions et de sources primaires inédites.

Entrée libre sur réservation.

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